Je dois dire que j'hallucine !!! Quand j'entends des gus argumenter sur la validité des statistiques, de % de suicidés et de comparaisons scabreuses avec le taux moyen de suicides en France , etc, etc
"Quand le savant montre les étoiles, le sot regarde le doigt "
Heureusement qu'il y en a pour défendre le service DU public. Merci à Fred B et ses adeptes (j'aurais aimé qu'ils soient plus nombreux !)
La question n'est plus de savoir combien il y a de morts, mais plutôt prendre acte du fait que la souffrance psychologique et morale au travail existe, voire empire sous la pression du "management moderne". Personne ne peut décemment le nier! Que, même si cela ne conduit pas toujours au suicide, c'est parfaitement intolérable. Qu'il y a des milliers de gens "vivants" qui survivent grâce aux antidépresseurs qui leur bousille la santé par ailleurs. Que la tendance lourde est à la banalisation des situations de crise, du stress permanent, etc. L'impact est sociétal . Et c'est là que nous touchons du doigt ce qui pouvait paraître un peu théorique ou abstrait, lorsque les politiques parlaient de "choix de société" . Là on voit bien comment le libéralisme économique peut aboutir à une déshumanisation des rapports sociaux.
Parce que, en définitive la question de fond, est plus existentielle et philosophique que strictement économique : "quelle est la finalité du travail ?" ou dit autrement "quelle est la mission de l'homme sur terre ?"
Est-ce le service ou l'attention qu'on porte aux autres ? ou bien est-ce le bien-être que chacun s'apporte à soi-même ?
(La réponse est dans la question !)
"Quand le savant montre les étoiles, le sot regarde le doigt "
Heureusement qu'il y en a pour défendre le service DU public. Merci à Fred B et ses adeptes (j'aurais aimé qu'ils soient plus nombreux !)
La question n'est plus de savoir combien il y a de morts, mais plutôt prendre acte du fait que la souffrance psychologique et morale au travail existe, voire empire sous la pression du "management moderne". Personne ne peut décemment le nier! Que, même si cela ne conduit pas toujours au suicide, c'est parfaitement intolérable. Qu'il y a des milliers de gens "vivants" qui survivent grâce aux antidépresseurs qui leur bousille la santé par ailleurs. Que la tendance lourde est à la banalisation des situations de crise, du stress permanent, etc. L'impact est sociétal . Et c'est là que nous touchons du doigt ce qui pouvait paraître un peu théorique ou abstrait, lorsque les politiques parlaient de "choix de société" . Là on voit bien comment le libéralisme économique peut aboutir à une déshumanisation des rapports sociaux.
Parce que, en définitive la question de fond, est plus existentielle et philosophique que strictement économique : "quelle est la finalité du travail ?" ou dit autrement "quelle est la mission de l'homme sur terre ?"
Est-ce le service ou l'attention qu'on porte aux autres ? ou bien est-ce le bien-être que chacun s'apporte à soi-même ?
(La réponse est dans la question !)